Cher Ami Gold,
cela fait aujourd'hui 42 ans que tu as été mis à la retraite forcée par le très courageux et vénérable président Richard NickSon, te reléguant ainsi au rang de vulgaire matière première après plus de 6.000 ans de bon et loyaux services en tant que base monétaire à l'usage des humains.
Au moment de te mettre à la retraite forcée, les Hommes ont cru qu'ils avaient atteint le niveau de sagesse et de maturité nécessaire pour se passer de toi.
Après 42 ans on peut dresser le constat et je dois dire qu'ils y sont bien arrivés: ils se sont passé de toi.
Mais bon, à quel prix? Y sont-ils arrivés à force de sagesse et ténacité ou bien ont-ils eu besoin d'avoir recours à des artifices pour continuer à laisser croire qu'ils y arriveraient ?
Cela fait 42 ans que nous les Hommes vivons dans la confiance que notre gouvernement dépense des fortunes à entretenir vis-à-vis de la monnaie qu'il émet, de la politique qu'il mène et de l'avenir qu'il nous promet.
42 ans que les gouvernements successifs, aidés par les gouverneurs de Banques Centrales et leurs cliques de
Blog indépendant d'opinions sur le marché de l'or, l'or physique, la monnaie papier et ses dérives économiques. Décodage de ce qu'on veut bien vous dire dans les canaux officiels et décryptages alternatifs.
jeudi 15 août 2013
mercredi 24 juillet 2013
Les banques manipulent-elles le prix des Matières Premières à la hausse?
La question est posée dans l'article publié sur CNN Money:
La lecture duquel m'a quelque peu étonné. C'est en effet le genre de question qu'on a pas l'habitude de voir posée dans un média officiel.
Voici un bref résumé critique:
En 2003 la Fed
qui régule les banques d'investissement a jugé que ce ne serait pas dommageable
que les banques aient le droit d'acheter et stocker des matières premières. Les
Non-users (non utilisateurs) ont dès lors commencé a accumuler des quantités de
MP suffisamment considérables pour que l'Amérique commence à s'inquiéter à
propos de la pression que cela met sur le consommateur en poussant les prix à
la hausse.
Sans blague.
C'est du moins
l'avis du Professeur Omarova qui a publié une étude l'an dernier à ce sujet et
qui a été reçu hier Mardi 23 Juillet 2013 en audience devant le Sénat américain.
L'article site la
JPMorgan (tiens ?!) qui aurait manipulé le prix du marché en Californie (qui
comme vous le savez bien a un réseau électrique vétuste et au-delà de son seuil
de saturation). le cas JPM est en cours d'enquête mais Barclays et Deutsche
Bank ont déjà été mis à l'amende dans ce dossier.
L’article site
également que Goldman Sachs (tiens, étonnant qu’on retrouve leur nom dans ce
genre d’affaire) accumulerait des montagnes d’aluminium dans ses entrepôts de
Detroit, entraînant la hausse du prix de la
vendredi 12 juillet 2013
L'or est la Kryptonite des banquiers
A l'époque où les gens étaient pleinement propriétaires de la monnaie, les banquiers étaient des personnes qu'on ne côtoyait uniquement en cas de besoin, comme un docteur, un dentiste ou un agent des pompes funèbres. Au moins on était en position de devoir aller les voir, au mieux on se portait. Par là je veut dire qu'ils n'étaient utiles qu'en cas de besoin.
L'État se bornait à battre monnaie et son rôle s'arrêtait là. Les gens qui avaient en main une pièce de 20F avaient effectivement un truc qui valait intrinsèquement 20f et qui pouvait servir à être échangé plus tard contre quelque chose d'autre de la même valeur. En attendant, ils pouvaient le conserver chez eux bien au chaud.
Ils n'avaient pas besoin de banquiers.
Depuis lors, les banquiers se sont donné comme mission de dominer le monde et d'être indispensable à chacun.
L'État se bornait à battre monnaie et son rôle s'arrêtait là. Les gens qui avaient en main une pièce de 20F avaient effectivement un truc qui valait intrinsèquement 20f et qui pouvait servir à être échangé plus tard contre quelque chose d'autre de la même valeur. En attendant, ils pouvaient le conserver chez eux bien au chaud.
Ils n'avaient pas besoin de banquiers.
Depuis lors, les banquiers se sont donné comme mission de dominer le monde et d'être indispensable à chacun.
lundi 8 juillet 2013
L'or ne pourra que baisser dans ce contexte paradoxal.
On est en train d'atteindre LE moment paradoxal, on s'y approche de plus en plus: ce moment où il faudra faire le choix. On ne pourra pas l'éviter, on pourra gagner du temps encore et encore à coups de QE, mais cela ne fera qu'aggraver les conséquences.
Pendant ces 30 dernières années, les États ont vécu au dessus de leur moyens. Ils ont compté sur la sacro-sainte "croissance" pour augmenter sans cesse leur endettement.
La façon dont les gouvernements ont décidé de ce qu'ils pouvaient emprunter devait fortement ressembler à ceci:
"Youpi, notre PIB a crû de 4 % cette année, on va pouvoir lever 4% de recettes fiscales de plus et donc dépenser tout autant. C'est quoi les prévisions pour l'an prochain? 3% seulement, allons, empruntons là-dessus aussi."
Le concept marche uniquement si on a une croissance continue. Ça a marché durant les 30 glorieuses (1945-1975).
Actuellement on sort des 40 piteuses (1975-2015), qui ont vu des politiciens pathétiquement tenter de retrouver le niveau d’opulence des 30 glorieuses, poursuivant ce mirage définitivement éteint en usant d'outils qui ont fait leur temps. C'est cette période qui a vu l'endettement des États exploser.
En l'absence de croissance, cela n'a pu être possible uniquement qu'en comptant sur une baisse des taux: chaque année cela devait impérativement coûter moins cher de s'endetter que ce qui'il n'était le cas l'an précédent.
Et ça a marché. Voyez donc ci-dessous, je vous ai regroupé sur un graphique l'évolution du taux à 10 ans sur les certificats de trésorerie US, qui sont disponibles ici, pour la période 1990-2013.
La courbe parle d'elle-même: la tendance est à la baisse. Certes, il y a des hauts et des bas mais la tendance principale est là: cela coûte trois fois moins cher d'emprunter à 10 ans maintenant que ce n'était le cas il y a 23 ans.
Le petit pic de fin de graphique, en bas à gauche, ça correspond à quand Bernake s'est amusé à faire peur à tout le monde en annonçant sa stratégie de sortie des QE.
Les taux bas ont été le moyen qui a permis aux états de s'endetter, pas la raison. Ce n'est pas parce que ça ne coûtait pas cher qu'ils se sont endettés, mais parce qu'ils devenaient de plus en plus endettés qu'ils se devaient de diminuer les taux. Dernière astuce en date pour faire pression sur les taux: les QE1, 2 et Infinity et leurs substituts de leurs européens et japonais.
Pendant ces 30 dernières années, les États ont vécu au dessus de leur moyens. Ils ont compté sur la sacro-sainte "croissance" pour augmenter sans cesse leur endettement.
La façon dont les gouvernements ont décidé de ce qu'ils pouvaient emprunter devait fortement ressembler à ceci:
"Youpi, notre PIB a crû de 4 % cette année, on va pouvoir lever 4% de recettes fiscales de plus et donc dépenser tout autant. C'est quoi les prévisions pour l'an prochain? 3% seulement, allons, empruntons là-dessus aussi."
Le concept marche uniquement si on a une croissance continue. Ça a marché durant les 30 glorieuses (1945-1975).
Actuellement on sort des 40 piteuses (1975-2015), qui ont vu des politiciens pathétiquement tenter de retrouver le niveau d’opulence des 30 glorieuses, poursuivant ce mirage définitivement éteint en usant d'outils qui ont fait leur temps. C'est cette période qui a vu l'endettement des États exploser.
En l'absence de croissance, cela n'a pu être possible uniquement qu'en comptant sur une baisse des taux: chaque année cela devait impérativement coûter moins cher de s'endetter que ce qui'il n'était le cas l'an précédent.
Et ça a marché. Voyez donc ci-dessous, je vous ai regroupé sur un graphique l'évolution du taux à 10 ans sur les certificats de trésorerie US, qui sont disponibles ici, pour la période 1990-2013.
La courbe parle d'elle-même: la tendance est à la baisse. Certes, il y a des hauts et des bas mais la tendance principale est là: cela coûte trois fois moins cher d'emprunter à 10 ans maintenant que ce n'était le cas il y a 23 ans.
Le petit pic de fin de graphique, en bas à gauche, ça correspond à quand Bernake s'est amusé à faire peur à tout le monde en annonçant sa stratégie de sortie des QE.
Les taux bas ont été le moyen qui a permis aux états de s'endetter, pas la raison. Ce n'est pas parce que ça ne coûtait pas cher qu'ils se sont endettés, mais parce qu'ils devenaient de plus en plus endettés qu'ils se devaient de diminuer les taux. Dernière astuce en date pour faire pression sur les taux: les QE1, 2 et Infinity et leurs substituts de leurs européens et japonais.
vendredi 5 juillet 2013
5 idées reçues sur la raison de la chute de l'or
Durant le dernier trimestre, l'or s'est pris la pire déverrouillée depuis un siècle, c'est un fait.
Mais là où je me tord de rire, ou pleure de désarroi c'est selon, c'est quand je lis ce qui se dit dans la presse pour expliquer ou justifier la baisse de l'or et qui teinté d'un non-sens absolu.
La palme revient à Nouriel Roubini (NR), qui malgré ses titres et son rang qui lui assurent une large audience n'en est pas moins dispensé de répandre des âneries à l'échelle planétaire, comme ici dans les Echos.
1. "L'or était dans une bulle, maintenant elle se dégonfle". (N.R.)
L'histoire des bulles est très bien documentée et j'invite quiconque qui se permet la comparaison de s'instruire sur les bulles économiques et boursières auparavant. La comparaison avec le phénomène physique de la bulle est totale: il y a d'abord une expansion qui croît géométriquement pour finalement atteindre un point de rupture et éclater subitement pour ne rien laisser derrière. Une bulle ne se dégonfle pas. La comparaison avec la bulle a été de nombreuses fois citée au cours de ces dernières années par les économistes anti-or uniquement pour faire peur au public et les tenir à l'écart de ce type de placement. Pourquoi a-t-on peur des bulles ? Parce qu'elles éclatent justement, et lorsque ça arrive on perd tout. Le cours de l'or s'est-il effondré de plus de 90% ?
Non, pas que je sache.
Alors arrêtez de mal nommer les choses, ce n'est que rajouter davantage de malheur au monde tout en étalant la preuve de votre petite culture.
2. Les QE ne créent pas d'inflation.
Il est un fait que l'inflation mesurée et publiée officiellement n'accuse pas de variation significative depuis que les QE ont commencé. La peur que les QE entraînent de l'inflation a suscité une grande peur parmi les investisseurs les plus réalistes ce qui les a fait se tourner naturellement vers l'or.
Mais là où je me tord de rire, ou pleure de désarroi c'est selon, c'est quand je lis ce qui se dit dans la presse pour expliquer ou justifier la baisse de l'or et qui teinté d'un non-sens absolu.
La palme revient à Nouriel Roubini (NR), qui malgré ses titres et son rang qui lui assurent une large audience n'en est pas moins dispensé de répandre des âneries à l'échelle planétaire, comme ici dans les Echos.
1. "L'or était dans une bulle, maintenant elle se dégonfle". (N.R.)
L'histoire des bulles est très bien documentée et j'invite quiconque qui se permet la comparaison de s'instruire sur les bulles économiques et boursières auparavant. La comparaison avec le phénomène physique de la bulle est totale: il y a d'abord une expansion qui croît géométriquement pour finalement atteindre un point de rupture et éclater subitement pour ne rien laisser derrière. Une bulle ne se dégonfle pas. La comparaison avec la bulle a été de nombreuses fois citée au cours de ces dernières années par les économistes anti-or uniquement pour faire peur au public et les tenir à l'écart de ce type de placement. Pourquoi a-t-on peur des bulles ? Parce qu'elles éclatent justement, et lorsque ça arrive on perd tout. Le cours de l'or s'est-il effondré de plus de 90% ?
Non, pas que je sache.
Alors arrêtez de mal nommer les choses, ce n'est que rajouter davantage de malheur au monde tout en étalant la preuve de votre petite culture.
2. Les QE ne créent pas d'inflation.
Il est un fait que l'inflation mesurée et publiée officiellement n'accuse pas de variation significative depuis que les QE ont commencé. La peur que les QE entraînent de l'inflation a suscité une grande peur parmi les investisseurs les plus réalistes ce qui les a fait se tourner naturellement vers l'or.
mardi 25 juin 2013
La crise durera tant qu'on se ne demandera pas assez Pourquoi ?
L'approche de résolution de la crise souffre encore de réelles déficiences de méthodologie ! Voici pourquoi:
La dépêche est
tombée la semaine dernière :
Les ministres des Finances de la zone euro ont validé
jeudi, le premier rapport annuel du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui
fût lancé en octobre dernier pour sauver les États en détresse financière et
doté d’un budget de 500 milliards d’euros. En trois mois, le fonds a déboursé 39,5 milliards pour aider l’Etat espagnol à recapitaliser ses banques et 2 milliards sur les 9
milliards promis à Chypre.
Ces montants s’ajoutent aux 200
milliards engagés pour l'Irlande, la Grèce, le Portugal, par le FESF, le fonds
provisoire précédent. Le directeur général du FESF et du MES a
souligné que ces fonds avaient rempli leur mission d’assurer la stabilité de la
zone euro. « Sans le FESF, l’Irlande et le Portugal ne
seraient sans doute plus dans l’euro », a affirmé hier Klaus Regling.
Réunis jeudi dernier à Luxembourg, les ministres
des Finances de la zone euro ont négocié dur une réforme censée couper le lien
entre crise bancaire et souveraine ainsi que la possibilité que le MES
recapitalise directement des banques en difficulté et donc la possibilité qu’un fonds mutuel européen devienne actionnaire de banques. « Une révolution
mentale » pour un diplomate.
Youpie, ils vont
pouvoir continuer à faire les fous avec notre argent !
C'est sympa de
leur mettre des garde-fous légaux, comme ça ils seront encore moins motivés à
entreprendre un changement d'attitude, celle-là même qui nous a tous foutus
dans la m...
vendredi 14 juin 2013
L'or n'est plus qu'une demi-monnaie
Je suis en train
de lire l’excellent livre Voyage au bout d'une nuit monétaire
écrit par l’économiste belge Bruno Colmant et qui parle de la tourmente des
monnaies, disponible aux éditions de l’académie royale de Belgique, (ou sur Amazon et Kindle si vous suivez le lien) et qu’il a
proposé en téléchargement gratuit à ses abonnés Twitter.
Bruno Colmant prête deux
caractéristiques essentielles à une monnaie, qu’il définit comme :
1. un vecteur
transactionnel (moyen d’échange), un instrument de mesure de la valeur des
choses (toute chose a un prix exprimé en monnaie) et
2. un vecteur de
thésaurisation, c.-à-d. un moyen de postposer sa consommation à plus tard tout
en conservant sa valeur (épargne) ou consommer maintenant un revenu futur grâce
au crédit.
Si une monnaie ne
remplit qu’une seule des conditions, on aura alors une situation propice à la tourmente.
Par exemple, si
la monnaie n’est réduite qu’à un instrument de mesure et transactions, elle
jeudi 13 juin 2013
BoE: la Bulle des obligations est la plus grande menace à notre stabilité financière.
Andrew Haldane, un membre
officiel de la Bank of England s'inquiète publiquement pour la bulle qu'ils ont
volontairement créé sur le marché obligataire à cause de leur programme de
rachat d'actifs (surimpression monétaire). Il commencent à se rendre compte que
c'est la plus grande menace à la stabilité financière lorsqu'elle éclatera.
Et bien il était temps !
Il espère décrocher le Prix Nobel avec ça ???
Lire ici dans leCityAM de Londres.
Bank official: Bond bubble is the biggest threat to financial stability.
Une semaine après qu’un comité de la Banque des Règlements Internationaux (BIS) dans la même gazette ont commencé les premiers à montrer des signes d'inquiétudes c'est le tour maintenant à la BoE de s'y mettre.
Et bien il était temps !
Il espère décrocher le Prix Nobel avec ça ???
Lire ici dans leCityAM de Londres.
Bank official: Bond bubble is the biggest threat to financial stability.
Une semaine après qu’un comité de la Banque des Règlements Internationaux (BIS) dans la même gazette ont commencé les premiers à montrer des signes d'inquiétudes c'est le tour maintenant à la BoE de s'y mettre.
Le timing ne peut pas être
mieux choisi: début juillet le gouverneur de la BoE, Mervyn King, le grand architecte du
Monney Printing (c'est comme ça qu'ils l'appellent ici, sans complexe les gars)
va céder sa place au canadien Mark Carney, premier non-anglais pour diriger le
Titanic d'outre-Manche. Ancien gouverneur de la Bank of Canada, ils l’ont
choisi principalement pour son aptitude à avoir pu tenir le Canada hors de
portée directe de la crise financière mondiale.
Bonne chance mec ! Là tu va prendre le commandement d'un bateau qui a déjà heurté l'iceberg et il n'ont pas encore réfléchi si il y aura assez de chaloupes de sauvetage pour tout le monde.
Bonne chance mec ! Là tu va prendre le commandement d'un bateau qui a déjà heurté l'iceberg et il n'ont pas encore réfléchi si il y aura assez de chaloupes de sauvetage pour tout le monde.
le siège de la Banque d'Angleterre - crédit http://www.london-gb.com |
©the-goldfisher.com
jeudi 6 juin 2013
La crise, c'est de la faute à la démocratie !
Je ne peux non plus m'empêcher de relater tout en commentant la chronique du Contrarien matin du 4 juin 2013 (disponible ici http://www.lecontrarien.com/2013/06/04 ) et qui pose la question fondamentale:
Pourquoi fait-on de la dette ?
Force est de constater que depuis 1971 tous les gouvernements on augmenté l'endettement public et à chaque fois qu'ils ont eu recours à l'emprunt, AUCUN n'a proposé de plan de remboursement: ça ils s'en fichent vu qu'ils ne seront sans doute plus élus pour s'en soucier. Aux autres les mouches ! Il s'en sont simplement fiés à la Croissance (Ah, le mythe de la Croissance, si chère aux socialistes).
Tous ont eu recours à l'endettement par hypocrisie politique: ils empruntaient pour ne pas augmenter les impôts qui auraient répercuté le vrai coût de leur politique démagogique. On leur a
mardi 4 juin 2013
Les Restrictions sur les acquisitions de l'or se resserrent en France
Chers amis,
Si comme moi vous vous dites que la hausse actuelle des marchés ne « colle » pas avec les Fondamentaux, que depuis 2008 on est en train de jouer avec le feu en appliquant des solutions à la nitroglycérine pour résoudre la crise de laquelle on ne sort pas – et que donc ça risque d’exploser à n’importe quel moment – vous devez certainement vous dire que se protéger en plaçant quelques économies en or physique n’est sans doute pas une mauvaise idée.
Je ne peux qu’abonder dans votre sens.
Devenez Goldeux, mais gare à vous !
Rejoignez le cercle des « goldeux », cette tribu de gens qui ne veulent pas se faire prendre pour des cons et qui se prémunissent du désastre à venir en achetant de l’or.
Car le Goldeux est un peu intelligent et sait réfléchir. Il a également un minimum d’instruction et a déjà ouvert un livre d’histoire. Et en plus c’était pour lire ce qu’il y avait dedans et il a aimé ça. Et il l’a retenu. Et c’est pour ça qu’il s’étonne qu’il n’y ait pas plus de personne qui font dans leur froc comment il voit le foutoir qu’on est en train de mettre dans l’économie du monde !
Cependant, le Goldeux est un ennemi de l’État, en Occident tout au moins.
Vous ne le voyez pas parce que ce n’est pas clairement dit dans votre journal favori. Un minimum de clairvoyance permet d’y remédier, ne vous en faites pas.
On fera tout pour vous détourner de l'or !
L’or, c’est « has been » : on n’en parle uniquement quand ça baisse. Les actions sont surévaluées,
Inscription à :
Articles (Atom)