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vendredi 18 avril 2025

Métal Jaune contre Monnaie Rouge: Or vs Bitcoin.

Le Bitcoin est-il la monnaie la plus communiste que l'Homme ait inventé?

Cela fait depuis 2014 que ça me démange d'écrire sur cette nouvelle monnaie électronique qu'est le Bitcoin. A l'époque, la crypto-monnaie était présenté comme le "Nouvel Or Électronique".

Malheureusement, la ferveur avec laquelle les admirateurs de la nouvelle monnaie défendent cette invention m'a quelque peu freiné dans mon élan à chaque fois que j'eus envisagé m'attaquer au sujet. 

Après 11 ans à observer leur discours, je ne peu que conclure qu'aucun d'entre eux n'est réellement économiste et que leurs connaissances en la matière sont très superficielles. 

Permettez moï de vous démontrer en quoi l'hystérie collective entourant les Cryptos me semble être un mirage idéologique déconnecté des réalités de ce monde.




Reprenons les idées préconçues autour du Bitcoin et de vous expliquer pourquoi il me semble qu'elles sont tronquées:

1. Le Bitcoin est comme l'or : limité et on ne peut pas en imprimer plus qu'un nombre prédéfini. Bref, c'est LA monnaie idéale.

C'est pas totalement vrai. Si l'or est rare, sa production n'a jamais vraiment cessé depuis que l'humanité s'en sert autant comme monnaie que comme matière première. 

Si tout l'or du monde servait de monnaie, la masse monétaire ne pourrait dès lors croître que dans les limites de la production minière, en y ajoutant le recyclage des déchets contenant de l'or et des articles d'orfèvrerie (principalement des bijoux). 

Dans une économie en croissance perpétuelle, telle qu'on la connaît depuis la Révolution Industrielle (je parle en moyenne des périodes de récession et croissance combinée), la croissance était limitée à la croissance de la mase monétaire, et du coup à la la production minière.

Cela était à la fois un avantage et un inconvénient.

Un avantage, car cela limitait l'inflation. En effet, cela empêchait les décideurs d'émettre davantage de monnaie que la valeur ajoutée créée dans l'économie, ce qui a la vilain effet de créer de faire monter les prix exprimés en monnaie. 

Un inconvénient car si la valeur ajoutée créée dans l'économie était supérieure à la croissance de la masse monétaire, cela créerait de la déflation, ce qui est délétère à long terme pour l'économie. J'expliquerais cela dans un billet à venir.

Depuis le jour de 1975 où Nixon mit définitivement fin à l'étalon or dans notre société moderne, le discours public a toujours présenté cette servitude à l'or comme un empêchement de créer la masse monétaire qui aurait permis de relancer l'économie. Mais ce qu'on oublie de dire, c'est que l'étalon mettait également un frein à une croissance supérieure à celle à laquelle la production minière nous contraint. 

Car l'or, dont la masse disponible subit une minuscule croissance, permet quand même la notion de croissance. Limitée, certes, mais croissance. 

Toutefois, un bon économiste se doit de prendre en compte tous les autres facteurs contraignants dans l'équation, comme par exemple:
  • la croissance démographique: si la population augmente toutes choses étant égales par ailleurs, cela a un effet inflationniste, car il y a plus de demande que d'offre à tous les niveaux de l'économie ;
  • la variation du taux d'épargne: si les gens épargnent davantage, il y a moins de monnaie dans le circuit économique, ce qui fait baisser la demande, ce qui devrait être déflationniste ;
  • le taux d'éducation de la population: si la population compte davantage de médecins, d'avocats et d'ingénieurs, on a du coup moins d'infirmières, d'ouvriers ou de travailleurs peu qualifiés, ce qui affecte la valeur ajoutée créée. La migration de nos économies vers le secteur tertiaire a un impact qui serait trop long à détaillé ici mais il n'en est pas moins tangible ;
  • le taux de chômage, et plus largement, le taux de participation de la population à la vie active: si une part grandissante de la population cesse de contribuer à la création de valeur dans l'économie, la pression sur les institutions devient financièrement intenable ;
  • le taux de déficit des finances publiques : comme défini dans un billet précédent, le revers de la médaille démocratique est un déficit grandissant accompagné d'un endettement qui part en boule de neige. Cela fait moins d'argent pour le fonctionnement du pays et davantage pour les banques et les créanciers.
  • La variation de la balance économique des échanges avec les pays étrangers;
Et j'en passe.

Tous ces aspects de l'économie moderne ont rendu obsolètes toute forme de masse monétaire rigide ou quasi rigide, alors pourquoi cet engouement pour ces nouvelles monnaies électroniques ?

Le bitcoin pour sa part, ne pourra pas excéder 21 millions, pas un Satoshi de plus. 

Ce qui pour ma part le disqualifie d'office pour servir de monnaie, car il ne permet pas de supporter une économie en croissance. 
Une fois qu'on le réalise, on comprend difficilement pourquoi les afficionados du Bitcoins ne le pigent pas. D'où cela vient-il? Ignorance des principes de base de la Science Économique? Incapacité à se projeter dans le temps?

Imaginons une économie en équilibre qui produit 1000 de PIB pour x habitants. Dans un scénario où les dépenses publiques sont à l'équilibre et les marchés efficients, prenons que les habitants industrieux et jouissant du plein emploi, ont produit davantage que l'an dernier. Tout le monde a un chouette bonus et les impôts n'augment pas. L'économie aura crû de disons 5%, ce qui dans les années 1960 aurait été ridicule mais de nos jours serait inespéré. Le PIB serait donc de 1050. 

Dans ce scénario, si la masse monétaire serait restée fixe, on aurait eu proportionnellement davantage de biens et services produits que de monnaie disponible pour les payer. D'un autre point de vue, on aurait proportionnellement moins de monnaie pour s'acheter l'excédent de biens et services produits. 

Cela aurait un effet déflationniste: le nombre de biens et services produits aurait augmenté, mais leur valeur aurait diminué, annulant ainsi la valeur totale de la croissance.

Une monnaie dont la masse qui ne peut pas croître ne peut pas supporter une économie en croissance.

Le seul modèle économique qui pourrait s'accommoder du Bitcoin comme monnaie serait un système où tout resterait égal ou alors agirait comme un jeu à somme nulle,  c-à-d que rien ne se gagne tant qu'il ne soit perdu au sein du même périmètre.

Du coup il faudrait que:
  • Les importations soient exactement égales aux exportations;
  • Les naissances exactement égales aux décès;
  • La taille de la population active exactement la même d'année en année;
  • Les recettes de l'État soient exactement égales à ses dépenses;
  • Le taux d'épargne soit constant ou varie à l'inverse d'un autre composant de l'économie;
  • La croissance soit nulle;
  • Si une entreprise ou un  secteur augmente son chiffre d'affaire sur l'année, ce sera au détriment d'une autre entreprise ou secteur dans une équivalence exacte;
  • La rareté des ressources ne varie pas d'un iota d'une année sur l'autre.
Ou alors si une variation d'un de ces points se fasse au détriment d'un autre. Si tel n'est pas le cas, on aura un déséquilibre de la proportion entre la masse des biens et services produits et la masse monétaire qui est nécessaire pour les acheter, aussi commune sous le nom de "prix".

Quand je pense à toues les contraintes nécessaires à imposer à notre économie pour que le Bitcoin soit la monnaie stable et prospère telle qu'on nous le promet, je ne peut que faire le rapprochement à une économie communiste: planifiée, équitable et équilibrée à l'excès. 

On a déjà tenté l'expérience au XXe Siècle, on sait comment cela a fini.

En d'autres mots, dans une économie comme la nôtre actuellement, le Bitcoin est voué à ne pas tenir sur le long terme, pour la simple et bonne raison que les choses bougent et les hommes travaillent à les améliorer davantage. Les gens veulent mieux continuellement mais le Bitcoin ne permet pas cela. Ou alors il faudra le prendre à quelqu'un d'autre. 

Je pourrais m'arrêter là, mais ce n'est pas tout. Il y a pire encore: la masse de Bitcoin en circulation n'est pas fixe, mais elle va en décroissant.

Le Bitcoin, de par sa forme, ne peut être sauvegardé que sur un support physique: clé USB, téléphone, disque dur, etc. Ces choses-là se perdent se font détruire de temps à autre. 

Si vous perdez le support de vos coins ou que vous perdez le mot de passe d'accès à votre wallet, c'est fichu, vos bitcoins sont perdus à jamais. 

Par exemple, au Royaume-Uni on parle encore de cet homme qui avait pris part au minage des cette crypto à ses début, pour accumuler plus de 5000 BTC sur un disque dur. Vu que cela n'avait pratiquement aucune valeur, il a fini par jeter ce disque dur à la poubelle après avoir upgradé son PC. Il est encore en train de se battre avec l'autorité locale pour obtenir le droit d'aller sonder la décharge dans laquelle sa poubelle a fini. Encore heureux que les déchets n'aient pas été incinéré. 

Mais qu'est-ce qu'il en est pour les moins chanceux? Ceux qui décèdent le wallet plein de coins qui ont emmené leur mot de passe dans la tombe? Et ceux dont la maison a brûlé et qui n'ont pas eu la chance de sauver leur PC? 

Ces Bitcoins sont perdus à jamais. 

En gestion monétaire macroéconomique, on appelle cela le taux d'attrition de la monnaie. Du temps des monnaies métalliques, c'était l'estimation de la perte de valeur due à l'usure des pièces, qui en réduisaient le poids. 

Par extension, cela regroupe tous les événements qui font que la monnaie disparaît de la circulation à jamais à cause de l'usure, la perte, destruction ou altération volontaire ou involontaire par son usage ou ses usagers. Per exemple, lorsqu'on voit dans un film américain un gentil qui fait sauter la réserve de cash du méchant, qui disparait dans un torrent de flames, ou quand Serge Gainsbourg brûle un billet de 500 Francs en direct à la TV en 1984. Apparemment ce serait illégal de le faire intentionnellement, mais ce n'est pas le point ici. 

De mémoire, on parle d'environs 0,05% de la masse monétaire en circulation. Négligeable me direz-vous? 

Il faut savoir que si on n'en parle pas, cette perte n'en est pas moins une aubaine pour les banques centrales: elles n'auraient jamais à livrer la contre-valeur de cette monnaie et pourront donc la garder pour eux. Mais comment faire pour l'évaluer? 

La solution est (était?) simple: changer les billets de temps à autre. Avez-vous remarqué comment tous les pays de la Zone Euro ont remplacé subrepticement tous leurs billets quelques années seulement avant le passage officiel à l'Euro? 

Une des raisons était de "nettoyer" la masse monétaire de cash en circulation pour la purger des faux billets mais surtout pour comptabiliser en profits les billets qui ne sont jamais rentrés au bercail. Après 20 ans de l'ancien jeu de billets, le bénéfice se comptait en milliards de francs et le pays, ou la banque centrale, pouvait rentrer dans l'Euro avec une estimation plus précise de sa masse monétaire. 

Mais que se passerait-il si on passait au Bitcoin (ou toute autre monnaie électronique)? Qu'adviendrait il de ces pertes inévitables liées au facteur humain et les erreurs qui vont avec?
 
C'est là pour moi une raison supplémentaire de croire que les inventeurs et promoteurs du Bitcoin ne sont pas économistes, ou adepte de toute autre science humaine. De bons ingénieurs, oui, mais de mauvais psychologues, sociologues ou économistes. 

D'autant plus que cela aurait pu facilement être prévu en intégrant un mécanisme qui réintégrerait dans le pool des bitcoins à miner tous les jetons qui n'auraient pas bougé de leur portefeuille après un certains nombre d'années. 

Au moment où j'écris ces lignes, 19,85 millions de bitcoins ont déjà été minés et 74,17% sont resté dans le même portefeuille depuis plus d'un an, n'ont pas circulé dans l'année. Ça fait beaucoup pour une technologie électronique qui se veut remplacer les monnaies actuelles. À quoi peut bien nous servir une monnaie qui est thésaurisée aux trois quart par ses détenteurs? Mais je m'égare, ce n'est pas le point ici.

Ce qui m'effraye, c'est que quand on prend en compte l'attrition, on réalise qu'on a affaire à une masse monétaire en BTC décroissante et non stable. J'imagine qu'on ne s'est jamais posé la question tant que le pool de coins disponible était miné, assurant ainsi l'illusion d'un approvisionnement du marché constant, rendant l'attrition à peine visible. 

Pour le moment, on la voit que si on la cherche. Et on la cherche que si on sait qu'elle est là. Et comme on n'en parle pas, peu de gens savent qu'elle est là.

Selon les sources, on estimerait à environs 1,8 millions de Bitcoins présents sur des wallets perdus (il suffit de googler "Bitcoin Lost Wallets"). Un assez gros pactole me direz-vous. Assez pour attiser les convoitises ingénieuses. 

Le Bitcoin est donc l'opposé d'une monnaie "stable". Une fois le maximum miné (le sera-t-il un jour?), on sera en présence d'une masse qui sera en décroissance d'année en année. Le Bitcoin sera au mieux une monnaie déflationniste. L'adopter comme monnaie officielle sera la meilleure chose à faire si on veut détruire la Croissance.  

2. Le Bitcoin est une monnaie plus sûre que la monnaie fiduciaire, non manipulable, faite par le peuple pour le peuple.

Sous ce titre racoleur, je regroupe les affirmations suivantes:
  • Le Bitcoin est sûr et inviolable, bien plus que l'or et prend moins de place.
  • Le Bitcoin est anonyme 
  • Le Bitcoin est décentralisé, infalsifiable et non manipulable par les dirigeants,
  • Mais surtout: le Bitcoin est bien mieux que la monnaie fiduciaire. D'ailleurs, le Bitcoin marquera la fin de l'ère de la monnaie fiduciaire telle qu'on la connaît actuellement.
  • Le Bitcoin est le meilleur remède contre l'inflation.
Vraiment?

Je ne sais pas ce qui me fatigue le plus dans le discours des fanatiques du Bitcoin: leur ignorance abyssale des principes de base de l'économie (dont celui vu plus haut) ou leur insistance pressante à continuellement se comparer à l'or dans une série d'argument grotesques et irréalistes.

D'un côté on a une monnaie électronique qui avant 2009 ne valait pas un centime et l'autre une monnaie reconnue internationalement depuis plus de 6000 ans. 

L'une dépend d'un support électronique, intangible et soumis à des contraintes énergétiques tant pour sa création que pour sa transaction tandis que l'autre, une fois extraite et mise en forme sera inaltérable quoi qu'il arrive et pourra être échangeable à vue quelles que soient les circonstances.

Pas "si", mais "quand"?

Pour l'argument sûr et inviolable, ma première réaction à l'époque était: "oui, mais jusqu'à quand?". Comme toute chose informatique, surtout sous la forme logicielle (software), la question n'a jamais été "si" c'était piratable mais "quand" ce sera piraté. 

Une chose qui a la constance du soleil qui se lève tous les matins, c'est l'ardeur qu'ont certains hommes à passer outre/rompre/casser/décoder les protection physiques ou électroniques utilisées pour tenir nos économies en sécurité. 

Je ne vois pas en quoi le Bitcoin ferait exception. D'autant plus que sa valeur grimpant, le nombre de ressources allouées à l'accaparation de ce butin de façon illégale n'ira pas en diminuant. 

De tous temps les brigands, pirates et autres forbans ont fait preuve d'une créativité  inouïe pour parvenir à mettre la main sur ce qu'ils pouvaient. En d'autre mots, il n'y a aucune sécurité qui ne soit vraiment sûre. Le jeu du chat et de la souris entre riches et voleurs a consisté à toujours avoir une longueur d'avance sur le voleur, sous peine de perdre le tout. 

D'autant plus que le Bitcoin représente une belle opportunité dans ce sens. A commencer par les "portefeuilles perdus" (Lost Wallets) dont la plupart datent des début du Bitcoin (l'ère Satoshi)  En prenant l'estimation la plus basse de 1 million de Bitcoins en déshérence, il y à la un pactole de plus de 85 milliards de dollars à saisir, 100 milliards en comptant les autres wallets perdus à jamais. 

Mais je me fais dire que le Bitcoin et sa Blockchain sont codés d'une telle façon qu'il faudra au moins 10 millions d'années aux ordinateurs actuels pour casser le code d'un wallet. On peut voir venir donc.

Vraiment? Mais jusqu'à quand? réponds-je avec insistance. 

Pas plus tard que ce début d'année, je vois que plusieurs entreprises se battent pour développer une version viable de l'ordinateur quantique et la dernière version présentée prétend pouvoir accomplir en quelques minutes un volume d'opérations qui prendrait plusieurs millions d'années aujourd'hui.

Combien de temps leur faudra-t-il pour réaliser que la première cible sera les 100 milliards de dollars en Bitcoins perdus? 

"Mais ce ne sera pas demain la veille qu'il en arriveront là" je me fais dire par ailleurs. Vraiment? Gardez un œil sur les dépêches. J'en vois de plus en plus passer qui annoncent que de vieux wallets de l'ère Satoshi se réveillent soudainement. Vous pensez bien que celui qui aura trouvé le hack du siècle va le crier sur tous les toits? 

Et une fois qu'il en auront fini avec les wallets perdus et les dormants, vous pensez qu'ils s'arrêteront là?

C'est pas une question de "si", je vous dis, mais de "quand".

L'or c'est pas mieux: on peut le perdre et se le faire voler. C'est plus stressant de garder une grosse somme d'argent en or physique. Où qu'il soit caché, on n'est jamais 100% à l'abri. 
En effet, cela fait partie des problèmes qu'on a quand on est riche assez pour posséder ce genre d'actif. 
Pour le moment l'or est à un léger désavantage à ce niveau, mais jusqu'à quand?

Le Bitcoin est anonyme... jusqu'à ce qu'il ne le soit plus. 

Comme disait mon grand-père: L'art de chier en public se perd, est c'est tant mieux. Lui qui a connu brièvement les camps de prisonniers durant la 2e Guerre Mondiale, a beaucoup souffert des latrines collectives dans lesquelles aucun secret ne pouvait persister. 

Le Bitcoin c'est pareil. Le "ledger" étant public, tout le monde peut voir comment vous arrangez vos petites affaires. 

Mais les adresses de wallets sont anonymes, n'est-ce pas?

Oui, jusqu'à ce qu'elle ne le soient plus. 

Imaginons un monde dans lequel le BTC est la seule monnaie transactionnelle. 

Si vous voulez payer vos impôts, vous allez devoir décliner votre identité qui pourra alors être relié à l'adresse de votre wallet. Pareil pour votre salaire: votre employeur connaitra l'adresse de votre wallet, ainsi que toute personne avec qui vous faites une transaction. 

Du coup, de la même façon, ils auront la visibilité sur toutes les transactions de votre wallet, étant donné qu'elles sont publiques. 

Les autorités ayant la visibilité sur tous les wallets des contribuables pouront voir instantanément si vous avez transactionné avec un wallet non associé à un contribuable. 

Sans parler des autres acteurs, qui devront assurer de conserver vos données en sécurité, ce qui n'arrive jamais, nous dit l'Histoire, sous peine de se retrouver publiés sur le Dark Web, voir le Web normal. 

Parlez d'un état policier, je ne vois pas meilleure description. Tout ce que vous ferez sera public. Il n'y aura plus de secrets. Comme des latrines de camps de prisonniers. 

Notons qu'avec l'abolition du cash, qui s'est accentuée depuis la "Scamdémie" du Covid19, on s'en rapproche de plus en plus de toute façon. 

Désolé, mais je préfère défendre ma liberté de dépenser comme je le désire, sous la forme que je le désire le fruit de mon labeur et de mon ingéniosité. 

L'exhibitionnisme en réaction au totalitarisme ?

Argument supplémentaire pour l'illettrisme économique des concepteurs: l'opposé d'un système monétaire centralisé (comme celui en vigueur actuellement) est un système public visible par tous, tout le temps. 

Désolé, non. 

Je garde mon système de cash, billets, pièces et pièces d'or et d'argent pour me protéger si les billets partent en cacahuète. J'ai du mal à concevoir que je ne puisse pas faire mes transactions financières sans que le monde entier soit au courant. Je vois bien que les jeunes générations ne peuvent pas lâcher un pet sans le diffuser partout sur les réseaux sociaux mais je suis pas comme eux. 

Si vous voulez vraiment lutter contre l'oppression des autorités, ne leur tendez pas les verges pour vous flageller. Vivons heureux, vivons cachés.

Le Bitcoin, la quintessence de la monnaie fiduciaire. 

Qu'est-ce qu'une monnaie fiduciaire? En pratique, c'est une monnaie dont tout le monde reconnait la valeur. D'une certaine façon, c'est une illusion collective dans laquelle tout le monde accepte de participer. 

Le billet de 10€ qui est dans votre poche (ou a été) valait-il vraiment 10€? Oui, tant qu'il était accepté par quelqu'un qui vous vendrait pour 10€ de biens ou services. 

Du temps de l'étalon-or, ou argent, ou du troc, ou des marchandises-monnaies, l'échange de valeur était réel, physique, concret, instantané et final. La base même d'un échange est de se séparer d'un bien ou fournir un service d'une valeur contre un bien ou service d'une valeur équivalente ou supérieure à nos yeux. C'est une règle de base de l'économie monétaire. 

A partir du moment où un actif ne doit sa valeur uniquement au fait que cette valeur soit admise par un nombre suffisant de personnes pour s'échanger cet actif à cette valeur, sans n'avoir aucune autre valeur intrinsèque tangible, on parle alors de valeur fiduciaire. 

La valeur fiduciaire la plus connue et la plus courante est la monnaie en cours dans votre pays: Euro en Europe; Livre Sterling au Royaume-Uni, Dollar aux États-Unis, etc. Leur lien avec l'or a déjà fait l'objet d'un article sur ce blog. 

Seulement, les défenseurs du Bitcoin s'accordent tous pour dire que leur "monnaie" est la meilleure réponse aux vilaines monnaies fiduciaires qui gangrènent le monde.

Mais est-ce qu'ils réalisent seulement que le Bitcoin est la caricature même de ce qu'est une monnaie fiduciaire? 

Depuis ses débuts, sa valeur n'est due uniquement qu'à sa popularité. Et vu qu'un nombre croissant de gens s'y intéressent et en achète le prix monte. Cette inflation du prix est due uniquement à nombre croissant de gens qui acceptent l'idée que cet actif a une valeur alors que ce ne sont que quelques lignes de code sur un support de stockage électronique. 

Quelle est la valeur intrinsèque du Bitcoin? Vaut-il plus qu'un bulbe de tulipe ?

Au moins avec les monnaies fiduciaires gouvernementales, on a la garantie des pouvoirs publics du cours légal de la monnaie. Cela vient avec des risques, certes, mais cette garantie est réputée solide. On n'en parle pas, du coup on ne s'en rend pas compte, c'est tout. 

Personne ne garantit la valeur du Bitcoin si ce n'est un groupe de gens qui ont décidé un jour que. Le danger dans ce genre d'hystérie collective, c'est que les gens achètent juste pour spéculer, et garder juste pour profiter de la montée en valeur. C'est ce qu'on observe pour le moment: plus des trois quarts des bitcoins sont en effet thésaurisés. 

Ce qui va se produire, et qui a déjà commencé, c'est que les gros bonnets vont se jeter dans l'areine également. On le voit avec le lancement d'ETF liés au BTC. On entend également de plus en plus d'appels pour que les banques centrales commencent à envisager à intégrer des Bitcoins dans leurs réserves. 

De plus en plus de Bitcoins vont finir dans les bas de laine et coffres électroniques comme instrument de réserve et thésaurisation, sans aucune intention d'être dépensé. En contrepartie, de moins en moins de coins circuleront et seront disponibles sur le marché. Cela va faire gonfler les prix de manière parabolique jusqu'au moment où le dernier Satoshi sera vendu au prix d'un pays. 

Tout le monde sera content, surtout ceux qui en ont en portefeuille car ils pourront l'évaluer à ce prix de marché. Le Bitcoin deviendra tellement inaccessible que les gens ne pourront plus se le permettre. Les places marchés vont fermer, faute de rentabilité et dans le meilleur des cas, tous les bitcoins vont suivre le chemin de l'or et finir leur course dans les coffres d'une banque centrale pour sombrer dans l'oubli. 

Ça, c'est encore un des meilleurs scénarios qui pourrait arriver si tout se passe bien.

L'opposé de l'amour n'est pas la haine, c'est l'absence d'amour. 

Vous diront tous les conseillers conjugaux et autres coachs en relations sentimentales. 

Pareil pour l'inflation: Le contraire d'une situation d'inflation, ce n'est pas la déflation, mais l'absence d'inflation, point barre. 

Comme je l'ai expliqué au début de cet article, le Bitcoin est une monnaie déflationniste. 

On ne combat pas l'inflation en la remplaçant par de la déflation. Les deux sont toxiques pour l'économie. 

Si vous ne comprenez pas cela, c'est que vous n'avez rien compris à l'économie. (débattez-moi dans les commentaires si vous n'êtes pas d'accord).



3. Le Bitcoin est une monnaie.

Non. Je dirais que c'est plutôt un actif, très volatil et spéculatif qui plus est. 

Pour qu'un instrument soit considéré comme une monnaie, il doit se conformer à la définition pratique de ce qu'est une monnaie, à savoir:
  • être une unité de mesure fiable de la valeur d'un bien ou d'un service. Cela n'est pas encore garanti. Si certains commerces acceptent le Bitcoin, les prix ne sont pas affichés en Bitcoins uniquement. La valeur échangée sera surtout liée à la contrepartie en Bitcoin d'une valeur exprimée en monnaie locale. Mais ça va changer un jour qu'on nous dit. Pour le moment, c'est encore en suspend, donc non.
  • être une unité transactionnelle, c-à-d pouvoir être utilisée dans une échange en contrepartie d'un bien ou d'un service. Dans les faits, cette condition est remplie et la structure même de la blockchain sur laquelle le Bitcoin se traite a été conçue à cet effet. Oui
  • être un véhicule de conservation de valeur. Pour les raisons expliquées plus haut, la valeur du Bitcoin (et de toute autre crypto monnaie) est dépendante du fait qu'un nombre suffisamment important décide que son prix est correct. Avec les fluctuations de prix qu'a connu le Bitcoin tout au long de sa brève histoire, sur le long terme, cette condition est remplie mais sur le court terme, elle est trop aléatoire que pour être validée. Alors de là a voir le Bitcoin remplir les caisses de la BCE, on a encore le temps de voir venir. Donc oui et non.
  • être une unité de compte. On n'y est pas encore et j'ai du mal à envisager un temps où on verra des gens tenir leur comptabilité en Bitcoins uniquement. Mais bon, le monde peut être fou par moments et tant que suffisamment de gens y croient, c'est une possibilité qu'il ne faut pas écarter à l'avenir uniquement. Pour le moment, c'est non.
  • être un instrument de crédit et d'épargne. Point de crédit ou d'épargne sans taux d'intérêt. Pour le moment, aucun mécanisme n'existe pour fixer un taux d'intérêt intrinsèque à la monnaie. Toutes les monnaies ont un taux d'inflation de l'économie à laquelle elle est rattachée et un taux d'intérêt directeur, souvent fixé par son émetteur/garant. Toutes les monnaies fiduciaires ont un taux directeur. Comme je l'ai expliqué plus haut, le Bitcoin est la quintessence de la monnaie fiduciaire, sauf qu'elle ne porte pas de taux d'intérêt directeur. De par sa configuration décentralisée, il n'a même pas été prévu qu'il puisse même y en avoir un. (un argument de plus pour l'ignorance économique des créateurs et/ou le caractère communiste de cette monnaie). Pour le moment, les lignes de crédits en Bitcoin sont OTC (Over The Counter, c-à-d non régulées), avec un taux à la tête du client. Alors quel taux devrait-on appliquer? Tant que la masse de Bitcoin augmente, dans sa phase inflationniste, le taux devrait être positif. Par contre, une fois tous les bitcoins minés, dans sa phase déflationniste, le taux devra être négatif et ça j'ai du mal à y croire. Donc pour le moment, non.
Score final: 1,5/5. Pas terrible.

En conclusion de ce point, je dirait que même si ça a l'apparence d'une monnaie, le goût d'une monnaie, l'odeur d'une monnaie, ce n'est toujours pas à proprement parler une monnaie. Pas à mes yeux en tous cas.

Et pour l'or, c'est quoi le score?
Comme on a une plage d'observation 400 fois plus longue (600 ans vs 15ans), on a un meilleur aperçu pour l'or:
  • Unité de mesure fiable d'un b/s: sur le très long terme, cela se vérifie la plupart du temps. A l'époque de l'Empire Romain, une tenue sur mesure coûtait une once d'or chez un tailleur, ce qui est à peu près l'équivalent de nos jours. La valeur exprimée en or de la plupart des biens à travers l'histoire est restée constante. Je dirais oui. (1/1)
  • Unité transactionnelle: de nos jour, l'or n'étant plus le support de notre monnaie, c'est un non catégorique. J'entends encore l'économiste de comptoir ressasser sans cesse: "essaye un peu d'aller acheter ta baguette avec un Napoléon!3. Qui serait suffisamment stupide pour faire ça d'abord? Par contre, au niveau international, l'or est resté la monnaie d'échange par excellence pour les pays qui n'ont rien d'autre à offrir (voir mon article sur la monnaie de guerre). Je dirais donc non et oui. (0,5/1)
  • Véhicule de conservation de valeur: 100% oui. Tant au niveau individuel qu'international, l'or est un des meilleur collatéral à apporter dans une transaction et la meilleure façon de conserver la valeur dans une dimension multigénérationnelle. Oui (1/1)
  • Unité de compte: depuis l'abandon de l'étalon-or c'est non. (0/1)
  • Instrument de crédit et d'épargne: Au niveau microéconomique, non plus vraiment pour la raison indiquée au point précédent. Par contre au niveau macroéconomique, on a encore des transactions de prêts en or entre banques centrales et banques privées pour des montants pharaoniques et totalement régulés. Les taux sont historiquement fixés à 1% pour le prêt d'or. Donc à nouveau un non et oui. (0,5/1)
Score final: 3/5. C'est juste au-dessus de la moyenne, donc ça passe. 

Est-ce que l'or est davantage une monnaie que le Bitcoin, je vous laisse juger par vous-même.


4. Le Bitcoin/Les Cryptomonnaies remplaceront à terme les monnaies traditionnelles.

Encore une affirmation pleine de convictions chargées de passion et de désirs brûlants. 

Pour les raisons affichées plus haut, vous avez déjà un petit aperçu de mon opinion à ce sujet. 

Cependant, je me permet de rajouter quelques nuances que je n'ai pas encore mentionné:

La dépendance mécanique et énergétique

De part sa dépendance aux support techniques et son mode de fonctionnement, le Bitcoin est dépendant à la fois du bon fonctionnement du hardware (matériel), de la fiabilité du software (logiciels) ainsi que des sources d'énergie pour faire marcher le tout, sans oublier un réseau Internet sans failles. Ça commence à faire beaucoup de dépendances. Mais bon, quand tout va bien, qu'est-ce qu'on peut bien s'en tamponner le nombril, n'est-ce pas?

Pas d'internet, pas de Bitcoin.
Pas de courant, pas de Bitcoin.

Ces deux choses-là, l'une inexistante et l'autre peu déployée il y a un siècle encore, sont actuellement considérées comme acquises par la majorité d'entre nous. 

Mais réalisez-vous combien ces choses sont fragiles?

Combien de centrales électriques faudrait-il rendre hors-service en Europe pour provoquer une coupure de courant généralisée. Même question pour les US. Allez un peu voir par vous même et vous serez surpris. A moins que vous préférer vivre dans l'insouciance perpétuelle. 

Until... TSHTF ("The Shit Hit The Fan")
Jusqu'à ce que la merde frappe le ventilo.

Un trait que je dois reconnaitre chez de nombreux bienheureux enthousiastes du bitcoin c'est justement leur excès d'enthousiasme euphorique. 

Au risque de jouer les oiseaux de mauvaise augure venus troubler la fête, je dois dire à leur sujet que je regrette surtout leur manque de réalisme. Quand on vit dans un idéal déconnecté, on omet fort opportunément de faire son analyse de risques, même la plus basique.

En gros, il suffit de se poser la question: qu'est-ce qui pourrait tourner mal?

J'avais commencé cet exercice assez tôt dans mon observation du Bitcoin et je dois dire que personne encore n'a pu m'apporter de réponse rassurante quant aux points soulevés concernant les failles possibles de ce système. Elles sont nombreuses à mon avis, trop, et comme le système n'est pas à ce jour soutenu ou garanti par une institution centrale ou un gouvernement, personne ne viendra à votre secours si tout le bazar se pète la gueule. 

D'ailleurs c'est là le premier point dans mon:

Analyse de Risques du Bitcoin

Risque systémique:
  • Personne pour garantir votre position en cas de défaillance du système. Vous vous faites voler vos BTC, le système se crashe, les données sont effacées, vous envoyez à la mauvaise adresse, vous perdez vos mots de passe,... vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Prenez-en soin et faites une pause dans votre lecture parce que lire un si long article sur un écran ne peut pas leur faire du bien.
Risque matériel:
  • Comme mentionné plus haut, le matériel peut être perdu, endommagé ou tout simplement obsolète. S'il cesse de fonctionner, votre support d'enregistrement peut vous faire perdre votre réserve de cryptomonnaie.
  • En cas d'éruption solaire, tous les équipements seront grillés. Bye bye BTC et autres souvenirs électroniques. Le risque? une fois tous les siècles environs. On n'en a pas eu au XXe S., c'est donc à venir dans les prochaines années, si pas semaines. La dernière occurrence au XIX S. a été cataclysmiques pour les installations électriques terrestres : le réseau de télégraphes uniquement. Je prie pour que cela arrive jamais - mais ça ont sait que c'est pas possible - ou le plus tard possible.
  • En cas de panne de courant, c'est pas beaucoup mieux. On l'a vu quand Vladimir de Russie a lancé ses armées sur les terre de Volodimir. La première victime dans les pays ne prenant pas part au conflit: l'approvisionnement énergétique, et donc des centrales électriques. En cas de guerre, les premières cibles seront les centrales électriques. Sans courant, pas de Bitcoin. Je continue? Si un groupe de Terreau Riste commence à s'en prendre pour de vrai à notre pays, ils le feraient sérieusement en tentant d'infliger un maximum de dégâts avec un minimum de moyens. Les centrales électriques sont à cet effet un excellent talon d'Achille. C'est le cas pour la plupart du monde occidental. 
  • Le pire, c'est la panne de l'Internet. Le réseau est plus fragile que vous le pensez et la menace est plus grande que vous ne pouvez le concevoir. La cyber-guerre est même devenu une branche sur laquelle s'entraîne les principales armées du monde. Faire sauter l'internet est plus facile qu'on le croit et une bonne attaque coordonnée au niveau mondial peut faire de gros dégâts. Mais comme tout se répare, ce ne serait que temporel. Sauf en cas d'éruption solaire. Dans ce cas, tous les circuits imprimés de tous les serveurs pourraient finir grillés. 
  • Sans compte les autres risques de dommages matériels qui peuvent survenir localement et qui peuvent endommager le support physique sur lequel sont stockés vos bitcoins : inondation, incendie, glissement de terrain, foudre, etc. Personne ne réalise que ce soit possible jusqu'au jour où ça arrive.
Risque Logiciel
  • Hacking: Comme expliqué plus haut, je suis convaincu que ce n'est pas une question de "si" mais de "quand" le Bitcoin sera piraté, avec l'ensemble des cryptomonnaies. Je garde un œil sur l'évolution de l'ordinateur quantique. 
  • Le hacking pourrait être d'une autre forme: une infestation d'un virus extérieur à la blockchain qui empêche d'utiliser les logiciels de wallet ou l'OS de l'appareil utilisé pour sauvegarder vos jetons.
  •  De la même façon j'attends le jour où quelqu'un arrivera à implémenter un virus dans un Bitcoin lui-même qui se répliquera dans tous les wallets par lequel il transitera. Je sais c'est plus du ressort de scénario de cinéma, mais ce sera intéressant à voir. Un jour peut-être.
  • Malheureusement c'est déjà le cas pour quelques randsomwares qui ont déjà fait leur preuves. C'est là le risque le plus réel car ayant survenu à de multiples reprises. Backups réguliers et un bon système de protection pourraient au mieux minimiser ce risque. 
  • Un autre risque encore plus préoccupant est celui du piratage des plateformes d'échanges. C'est arrivé dans le passé et du coup le risque est réel. Ne conservez pas vos BTC sur le compte de votre plateforme, en tous cas pas tout. 
  • Enfin, les clients de FTX pourront en attester, le risque que votre plateforme d'échange vienne à se mettre en faillite sans prévenir est bien réel. C'est arrivé auparavant. Ils avaient l'air bien solides pourtant. Ils avaient la confiance tous et le soutien de toute la classe politique. Et pourtant... pouf ! y'a plus.
Risque Légal
  • La reconnaissance du Bitcoin est encore en cours au niveaux des gouvernements européens et américains. Le Bitcoin n'est plus à proprement parler illégal mais il y a encore plein de zones d'ombres juridiques à découvrir et remédier avant de pouvoir considérer ce risque comme "sous contrôle". Le droit commun uniquement vous couvre en cas de fraude ou problème. 
  • Un autre risque qui est à mon avis très concret est celui du respect de la vie privée et des données personnelles. Actuellement ce n'est pas considéré illégal de publier votre adresse de wallet aux côtés de vos noms et autres données qui permettent de vous identifier. Si un jour une cryptomonnaie devient la monnaie légale, l'activité de mon wallet deviendra information publique. Implications? Si vous êtes agacés par les publicités de retargetting sur le Net, attendez de voir seulement qu'on sera passés aux cryptos. Ce qui se passe sur mon wallet restera sur l'Internet jusqu'à l'éternité. C'est ça que vous voulez?
  • Par extension, le crypto-wallet pourrait remplacer la carte d'identité, la carte Vitale/Sécurité Sociale, carte d'électeur, permis de conduire à points,... l'état policier qui vous tient continuellement responsable de vos actes et vous appelle à en répondre continuellement sera présent. Je sais pas vous, mais j'ai pas envie de vivre dans un monde comme ça. Ma vie est assez stressante comme ça. Je dois répondre me mes actes  à suffisamment de gens comme ça pour le moment que pour ajouter un maître de plus, qui a la possibilité de me tirer dessus à balles réelles qui plus est. Je crois que je vais en rester aux coups de rouleau à tarte de ma femme sur la tête une fois de temps en temps. Personne n'est parfait et personne ne le sera jamais, c'est un mythe.
  • Enfin, les règles législatives classiques qui régissent les produits financiers sur les marchés régulés ne s'appliquent pas (encore) aux marchés de crypto-monnaies. Les manipulations de marchés, délits d'initiées et autres fraudes aux cours ne sont pas pénalement répréhensibles. Au civil, éventuellement, si vous arrivez à coincer les coupables. 
Risque Humain
  • Il ne faut pas oublier que nous sommes humains après tout. Avec ses forces et ses faiblesses. On peut vieillir, perdre la mémoire, oublier des choses, les égarer. On va même mourir un jour, c'est le seul point commun que nous avons tous. Toutes des raisons de perdre nos mots de passe, les saisir erronément suffisamment de fois que pour perdre à jamais nos cryptos sur notre wallet. 
  • Un autre risque humain est au niveau relationnel. Durant la flambée du Bitcoin des dix premières années, de nombreux jeunes se sont retrouvés riches rapidement, pour attirer toutes sortes d'opportunistes ou de professionnels de dépouillages en tous genres. Parfois vous pouvez vous retrouver dans des situation fâcheuse à l'insu de votre plein gré. Je pense à cet asiatique qui s'est retrouvé milliardaire en Bitcoin après avoir aidé le créateur de Silk Road. Ayant été récompensé de plusieurs centaines de Bitcoins, il a fini en prison parce que justement des adresses de wallets utilisées sont apparues dans les transactions durant l'enquête du FBI. 
  • Un risque plus réel mais inexistant à celui qui ne s'intéresse pas aux sciences humaines, est celui de la cupidité, l'avarice et l'appât du gain, qui ont entrainé jusqu'à ce jour les Bitcoin dans un tracé toujours plus volatil et incertain. Beaucoup de personnes ont perdu leur chemise et cela ne semble pas s'arrêter. Le phénomène de "pump and dump" est non seulement légal mais courant sur les marchés des cryptos. Le Bitcoin en voit moins de par sa position dominante, mais il n'est pas à l'abri d'une volatilité de cours hors du commun comparativement aux instruments classiques. Sachant cela, êtes-vous vraiment rassurés que votre fond de pension se diversifie dans cet actif?  
  • Le plus gros risque humain à mon humble avis, c'est une perte subite de confiance en le Bitcoin. Comme expliqué plus haut, je considère le Bitcoin comme la monnaie fiduciaire ultime par excellence. Le seul élément qui fait sa valeur est la confiance du plus grand nombre d'humains. Il suffira d'une annonce pour que le château de cartes s'effondre en quelques minutes. J'ose à peine imaginer le jour où un hacker avouera publiquement qu'à l'aide d'un ordinateur quantique, il peut pirater n'importe quel wallet en quelques heures. Ou bien le jour où un virus informatique aura infecté tous les appareils connectés à une plateforme d'échanges. 
Tout comme Warren Buffet n'avait pas confiance dans les valeurs TMT de la "Nouvelle Économie" dans les années précédant le passage au millénaire nouveau, il ne démontre pas plus d'intérêt pour le phénomène des crypto-monnaies. 

On l'avait traité de vieux gâteux jusqu'à la fin de l'an 2000. La réalité et le temps lui ont donné raison. 

Quand on lui a demandé comment il faisait, il répondit: Tout simplement en réfléchissant aux choses avec une bonne dose de bon sens. Et surtout, ne jamais perdre le bon sens. 

Là-dessus, on se rejoint. 

à bon entendeur, salut.

jeudi 21 mai 2020

Le coronavirus sera-t-il assez fort pour faire tomber le château de cartes ?

Voilà plus de dix ans qu'on n'avait plus connu de crise majeure. Dix ans qu'on l'attendait.


Depuis 2008, le monde vivait sous perfusion dans l'illusion que tout restera aussi beau qu'avant.

J'en avais même perdu un peu courage et j'avais cessé de publier sur ce blog pendant un temps.


La question n'était pas de savoir si une crise majeure allait survenir, mais quand.  Les goldeux le savaient. Les gens sensés savaient très bien que le monde ne pouvait tourner indéfiniment de la sorte.

On savait très bien qu'avec leurs QE à répétition, ils ne faisaient qu'acheter du temps, dans l'espoir de voir la Croissance refaire surface. Ce qu'on a vu, c'était un ersatz de croissance, une croissance qui ne générait pas ne nouveaux emplois et qui ne consommait pas n'énergie.

Pendant 10 ans on a vécu dans l'illusion de l’opulence mais la seule chose qu'on a vu croître était le niveau global d'endettement. 
Tout le monde a vécu sur de la dette : les ménages, les collectivités locales, les entreprises, les États. Médiocres ou pas, tout le monde méritait de survivre.


Dans un monde en perpétuel changement, le statu quo est la plus mauvaise stratégie.

On le savait très bien qu'en achetant du temps, ils ne faisaient que retarder l'issue fatale tout en augmentant l'impact ce la crise à venir. 
Même moi j'en était fatigué de vous prévenir à travers ce bolg.

Cela ne m'a pas empêché cependant de faire des provisions, de diversifier mes ressources et de laisser le moins possible de mon patrimoine dans les banques.
Je n'ai pas vendu mon or et mon argent physique. Ce sont les choses qu'on doit vendre en dernier.

La particule microscopique infectieuse qui a fait vaciller le monde. 

Et voilà que surgit l'événement qui va engendrer cette crise tant attendue : une particule infectieuse invisible à l’œil nu, mais qui se répand comme une traînée de poudre à l'échelle de l'économie : mondiale.

L'excès de confiance dans lequel on vivait a fait que dans un premier temps on a pris cela à la légère.
On a continué à jouer de la musique pendant que le bateau prenait l'eau. 108 ans exactement après son naufrage, l'analogie avec le Titanic est encore pertinente pour décrire la situation.

Le Mythe du Too Big To Fail

C'est de cela qu'il s'agit, c'est par là que l'Homme pêche : son orgueil de se croire invincible, que le montage colossal qu'il s'est construit le rend invulnérable.
Et puis il y a la pensée linéaire : si ça a été bien jusqu'à aujourd'hui, cela ira bien demain.

Les hommes apprendront-ils un jour de leur erreurs ?
Sa fierté semble l'en empêcher.

Quoi qu'il en soit, il faut bien reconnaître que cela fait longtemps qu'on a pleur eu autant la trouille.

Dès le confinement proclamé, tout le monde s'est dépêché de s'exécuter, non sans oublier de piller les supermarchés au passage. 

Maintenant que le déconfinement est proclamé, on ne compte plus les gens qui souffrent d'un syndrome nouveau : le syndrome de la cabane. On y est si bien qu'on ne veut plus en sortir.
Ambiance de fin du monde...

Alors que les médias traditionnels faisaient leurs choux gras en montrant les gens qui se battaient autour du dernier paquet de pâtes ou de papier toilette, aucun n'a même mentionné la pénurie de pièces d'or qui frappe la France et le reste du monde.

Soudainement, les détenteurs d'or physique ne sont plus vendeur et les gens paniqués pleurent pour en trouver. C'est au point que CPoR a dû suspendre la cotation du Napoléon par manque de disponibilité du marché.

Quand il n'y a plus de vendeurs, il ne peut y avoir de transaction. Et quand il n'y a pas de transaction, il ne peut y avoir de cours.

La situation va même se répandre au niveau du marché mondial de l'or depuis que les plus grandes raffineries d'or ont été contraintes de fermer leurs portes car leur activité n'était pas jugée "essentielle". Du coup, plus moyen de mettre la main sur le moindre lingot.

La supercherie de l'or, une fois de plus.

Quand il y a une pénurie sur une ressources, son cours se met généralement à flamber. C'est la loi de l'offre et de la demande. 
Or, à cette loi universelle des marchés, l'or semble y échapper.

Au niveau local, l'organisateur du marché secondaire des pièces d'or est CPoR. Ils ont préféré suspendre le cours plutôt que de le laisser s'envoler. 
Probablement que les primes (différence entre la valeur de l'or contenu dans la pièce au cours international et le cours de al pièce) auraient atteint des niveaux astronomiques qui auraient exposé la grande supercherie qu'est la manipulation des cours de l'or.

Au niveau international, on s'en fiche un peu vu qu'on en est toujours à trader des volumes supérieurs à l'or physiquement détenu en garantie des contrats qui font le spot. J'ai calculé aujourd'hui qu'on en était encore à 2,17 fois le nombre de contrats ouverts par rapport à l'ensemble de l'or mis en garantie, qu'il soit dans les coffres ou sous forme de promesse.

Le crash du pétrole du 20 avril 2020, une date qui restera dans les anales de l'Histoire économique, nous a démontré que le pire était possible, surtout si on y est pas préparé.

Quel scénario pour l'or?

Comme toute valeur refuge, la demande pour l'or va subir une pression inédite. En cas de seconde vague de contaminations du virus - de nouveau on ne parle pas de "si" mais "quand" - l'or risque bien (comprenez: va certainement) défoncer son record historique en dollars. 

Bon, je vous concède que l'affaiblissement du dollar consécutif à la multiplication des billets cette dernière décennie y contribuera aussi pour une bonne part.

Finalement, à quoi doit-on s'attendre ?

À TOUT ! 

On n'est qu'au début de cette crise. Et contrairement à ce que les médias essayent de vous faire croire, elle n'est pas due au virus. Le matin du jour où j'écris ces lignes, on rapportait un peu partout qu'on avait atteint la barre des 5 millions de contaminés officiels dans le monde.

Au regard des 7,5 milliards d'individus peuplant la planète, cela représente une goutte d'eau. On a donc encore du potentiel avant d'atteindre un chiffre conséquent. On n'est pas au bout de nos peines à ce niveau-là.

Les contaminations dans une pandémie, c'est un peu comme faire fortune en Amérique : c'est le premier million qui est le plus difficile à avoir. Après, le reste vient tout seul.

Ce qui est bien dans les crises, c'est que c'est le moment où le bois mort est emporté par la tempête. 
Attendez-vous à une avalanche de faillites d'entreprises zombies qui ont réussi à rester en vie cette dernière décennie, malgré leur gestion désastreuse.
Vous les repérerez facilement : leurs dirigeants (médiocres) ne tariront pas d'argument pour blâmer et rejeter la faute de leur déroute sur toutes sortes d'événements ou actions extérieures, à commencer par le virus cournné.
Mais on est pas dupe : si ta boîte se plante, c'est parce que tu l'a géré comme un bras cassé.

C'est quand les vents sont déchaînés qu'on remarque un bon capitaine, pas quand la mer est clémente. 

Une chose est sûre : on a mangé notre pain blanc avant notre pain gris : les beaux jours sont derrière  pour beaucoup d'entre nous.

Seuls ceux qui ont la capacité de s'adapter à un environnement changeant pourront survivre. On va se prendre une bonne louchée de darwinisme économique.

Après plus de 10 ans à tout faire que que rien ne change dans un monde qui change, la rupture va se payer cher pour ceux qui ont misé sur le statu quo.


En attendant, ceux qui auront anticipé le pire ne pourront que rencontrer le meilleur. Parce que si le pire se produit, ils seront juste contents d'avoir vu juste.

Et comme toujours, sachez que je désire plus que tout me tromper dans ce que je vois venir.

Bon courage à tous et restez en sécurité.

Good Luck and Stay Safe.

jeudi 8 septembre 2016

Sommes-nous condamnés à la baisse perpétuelle des taux ?

J'expose ici pourquoi je pense que nous avons atteint un point de non retour qui nous condamne à aller de l'avant dans la baisse des taux 


Les années d'après-guerre (2e Guerre Mondiale) ont été une période d'abondance économique qu'on a nommé les "30 Glorieuses".

mardi 9 août 2016

Les bons d'État ne sont pas des investissements sans risque selon la Cour Européenne des Droits de l'Homme

La Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) fait voler en éclat une notion communément admise selon laquelle les emprunts d'États sont les investissements sans risque.
Cette notion fondamentale d'économie remet en question le modèle économique actuel.

Voilà que pendant mes vacances je tombe sur cette nouvelle que pratiquement aucun média classique ne reprend: ce 21 juillet 2016, en plein milieu des vacances d'été la Cour Européenne des Droits de l'Homme a rendu son verdict dans l'affaire Mamatas.

Probablement que ce nom ne vous dit rien: c'est le recours engagé par 6.311 Grecs détenteurs d'obligations d'État de leur pays, lesquels titres que la Troïka a décidé d'annuler purement et simplement, alors même que les banques qui possédaient des titres similaires se voyaient offrir la garantie d'un remboursement.

Ils n'ont malheureusement pas obtenu gain de cause et se sont fait débouter.

Le texte intégral de l'arrêt est disponible en Français ici: Affaire Mamatas et autres c. Grèce.


L'Épargne des ménages est plus que jamais sujette à tous les risques.
Dans son exposé, la cour s'étend en long et en large sur le caractère risqué de l'investissement effectué par les plaignants en citant notamment:
117. De plus, la Cour considère qu’un investissement en obligations ne peut être exempt de risques.
 Je tiens quand même à rappeler qu'en Droit, la Loi est une chose mais son interprétation est du seul ressort des cours et tribunaux. Cela est très important du coup lorsque une Cour émet un jugement qui remet en question des notions communément admises. Du coup un jugement a une force supérieure à la Loi.

En plus du scandale nauséabond à laquelle la CEDH s’adonne en déboutant les petits porteurs, légitimant le vol des fonds qu'ils ont prêté à leur gouvernement, c'est toute la Science Économique et la Doctrine Keynésienne qui vient d'être remise en question.

En effet, en économie il est communément admis que

jeudi 26 mai 2016

Crise de 2008 : les banques coupables de génocide humain ?

Le chiffre est tombé : la crise de 2008 a provoqué plus de 500.000 morts qui sont directement imputables à cette catastrophe causée à l'origine par la cupidité des banquiers.

On n'a pas fini de faire l'inventaire des dégât provoqués par la crise de 2008 et le dernier chiffre en date fait froid dans le dos: cette crise serait responsable de plus d'un demi-millions de morts supplémentaires.

Tout est expliqué dans cet article de la très sérieuse revue de vulgarisation scientifique Science et Avenir. 
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/20160526.OBS1271/la-crise-economique-de-2008-serait-responsable-de-500-000-morts-par-cancer.html

Ce qui étonne par ailleurs c'est l'ampleur du désastre et le soin tout particulier qui a été mis à identifier spécifiquement les cas clairement liés aux effets de la crise. Les morts sont de deux causes principales: cancer et suicide.

D'après cette étude, on compterait plus de 260.000 morts supplémentaires par cancer au sein de l'OCDE et 500.000 au niveau mondial.

Le Chômage est une raison principale entraînant l'augmentation de la mortalité. Il a été calculé que 1% de chômage générait un mort supplémentaire par 300.000 habitants. 

Les décès les plus fréquents sont du cancer et des maladies cardio-vasculaires dont l'augmentation des cas sont directement liés à la croissance du chômage. Les trois raisons les plus évidentes sont : la diminution de l'accès aux soins de santé, dont les couvertures sociales sont dépendantes de contrats de travail, les mesures d'austérité dans le secteur de la santé et la baisse du pouvoir d'achat qui contraint les gens à moins bien se nourrir.


Donc voilà maintenant preuve scientifique est faite que ceux qui ont provoqué la crise de 2008 ont provoqué indirectement suffisamment de décès pour qu'on puisse parler de génocide à l'échelle planétaire.

Les banquiers responsables de la crise seront-ils un jour jugés pour Crime Contre l'Humanité ?

vendredi 15 janvier 2016

Pourquoi l'or ne monte-t-il pas lorsque tout baisse ?

Malgré la baisse des marchés, l'or ne semble pas montrer de signe de hausse. 

Ci-après je vous livre un article que j'ai soumis à une question en tentative de réponse à cette question qui fleurit sur les forums actuellement:


On peut dire que l'année commence for sur les places financières: les bourses ont commencé à montrer des signes de faiblesse, la bourse de Shanghai a même du être suspendue pendant un jour entier pour cause de baisse prononcée - on de dit plus crash car cette notion a été quasiment éradiquée par tous les coupe-circuits instaurés un peu partout - les matières premières continuent leur lente descente aux enfers menées par le pétrole dont la chute semble imparable.  


Cependant, l'or qui jouit d'une réputation de "valeur refuge", ne semble pas réagir en conséquence comme beaucoup semblent s'y attendre. Les partisans de la Relique Barbare (ceux qui considèrent l'or comme obsolète comme placement) y voient un argument supplémentaire pour déverser leur fiel sur les goldeux et autres supporters de l'or que nous sommes.

L'or fait-il toujours office de valeur refuge ?


Néanmoins, c'est une question classique que nous rencontrons avant chaque période de turbulences.

Voici ma tentative de réponse :

vendredi 8 janvier 2016

Meilleurs Vœux Pour 2016 !

En ce début d'année, c'est avec plaisir que je vous présente mes meilleurs voeux pour l'année nouvelle.
Pour ce faire, je vous ai même préparé une petite photo:


Comme il se doit je vous souhaite le succès, la santé et le bonheur. Comme le savent bien ceux qui me suivent sur ce blog et les forums dans lesquels je suis actif, cette année risque d'être bien plus difficile que ce qu'on pourrait le croire et donc on n'en aura jamais assez de s'entourer d'énergie positive qu'on dégage en se souhaitant mutuellement des vœux positifs et sincères.
N'oubliez pas de vous inscrire à ma liste, je vous promet du contenu exclusif cette année.
A bientôt !
Marc.

mercredi 9 septembre 2015

La guerre du cash est déclarée, mais pas pour vous le voler... enfin pas tout de suite.

Mesdames, si il devient de plus en plus évident que l’abolition du cash est une réalité qui prend forme, il n'en n'est pas moins que les raisons qui motivent ce mouvement n'en demeurent pas moins mécomprises. (j'entends par là méconnue et/ou incomprises).

Certes le raccourci le plus facile - et donc emprunté par la plupart- consiste à se méfier que le passage au "tout électronique" met le fruit de votre labeur à la merci des sous-traitants du système ainsi qu'aux donneurs d'ordres: les banques, les États et ses ministères de plus en plus gourmands et d'une société bureaucrate dont l'Administration devient la seule raison de vivre.

"ils vont vous voler vos économies !"
Ce à quoi ils répondent: "il n'y a que les criminels qui ont quelque chose à cacher qui utilisent encore du cash !"
etc.

La vraie raison qu'on peut identifier lorsqu'on creuse un peu plus est d'une toute autre nature.

mercredi 1 juillet 2015

Pourquoi l'or ne monte-t-il pas avec la crise Grecque ?

Dimanche soir, l’annonce de la fermeture des banques grecques dès lundi matin a donné une lueur d’espoir aux détenteurs de positions en or. Un remake de la crise chypriote de 2013, qui a vu l’or s’apprécier en son rôle de valeur refuge.

On en est au troisième jour de ce nouvel épisode de ce qu’on peut dorénavant appeler la Crise Grecque 2015 et pourtant l’or ne monte pas. Au lieu de cela, on le voit même baisser.

Évolution du cours de l'or depuis le début de la semaine du 29 juin 2015
©goldprice.org


Hier soir, le Gouvernement grec a même officiellement fait défaut sur son échéance du jour, une dette qu’il devait rembourser au FMI. A notre plus grand désarroi, cette annonce a fait l’effet d’un pétard mouillé sur les cours des métaux précieux.

Alors que se passe-t-il ?

Petit résumé de la situation en 5 points :

mardi 30 juin 2015

7 raisons pour lesquelles la Grèce va quitter la zone Euro

Ce n'est plus qu'une question de temps avant que la Grèce quitte la zone Euro 


Une fois de plus la tragédie grecque qui est en train de se dérouler est accompagnée du florilège habituel d’avis simplistes bien plus illuminés qu’éclairés.

J’attends de voir le premier qui va rassembler dans la même émission/le même article les bonnes raisons pour lesquelles on ne peut logiquement continuer à espérer un maintien de la Grèce dans la Zone Euro.

On devrait se préparer à voir la Grèce quitter l'Euro et reprendre sa Drachme, et ce pour de bonnes raisons inspirée par le bon sens.

Préparez-vous à voir la Drachme réapparaître en Grèce.

Voici donc mes 7 raisons pour lesquelles la Grèce va quitter la zone Euro :

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