Quelle mouche les a piqué ?

Les Chinois accumulent de l’or, beaucoup d’or. L’Asie a absorbé quasiment les deux tiers de la demande d’or d’après les chiffres on ne peut plus officiels du Conseil Mondial de l’Or (WGC, in Gold Demand Trends Third quarter 2013, p19).

Les rares réactions face à cet état de fait me laisse pantois et le manque de réactions officielles est encore plus inquiétant je pense.

De notre côté du monde on continue à diffuser abondamment les discours de ceux qui annoncent la mort de l’or, que c’est une matière première sans valeur intrinsèque, et bla-bla-bla.

L’OR UN ACTIF DE RÉSERVE

Hormis les devises, c’est l’or qui est accumulé par les banques centrales et ça c’est pas une invention : c’est un fait.

Peu d’opposants à l’or semblent s’en souvenir. Il n’y a rien d’autre dans les coffres des Banques Centrales que de l’or et des montagnes de devises en papier qui perdent leur valeur tous les jours un peu plus.

Il n’y a pas d’argent, pas de platine, de cuivre ou de nickel, encore moins de Rhodium ou l’Osmium  qui sont pourtant des métaux infiniment plus rares que l’or (Productions estimées d’après Wikipédia : Rh 30t/an, Os <1t/an).

Alors pourquoi l’Occident crache-t-il sur l’or tandis que l’Orient l’accumule avec tant de frénésie ?

Comme le dit Jim Rickards , auteur du best seller Currency Wars: The Making of the Next Global Crisis (la Guerre des Monnaies, l'origine de la prochaine crise globale), interviewé dans le Keizer Report :

« Ou bien ils sont fous, ou bien ils savent quelque chose qu’on ne sait pas encore.

A mon avis, ils sont loin d’être fous. »

Les prix bas de l’or tels qu’on les connait actuellement est sans doute la dernière opportunité pour nous d’en accumuler un peu plus. C’est ce que font les banques centrales et les Chinois.

Par contre, ceux qui essayent de vous en dissuader ont déjà été reconnus coupables de manipulations de cours, de l’information ou de vendre des actifs qui se sont avérés sans valeur. Pour l’instant, ils tiennent les médias et ont la majorité du temps de parole. 

Ils pourront tout vous prendre, mais ils n'auront jamais votre liberté de penser.